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Sources

Introduction

L’intelligence émotionnelle, vous en avez sûrement entendu parler. Mais qu’est-ce que c’est précisément et en quoi ça nous concerne en tant que personne hypersensible ?

L’intelligence émotionnelle prend ses origines dans la théorie des intelligences multiples. Comme toutes les intelligences, l’intelligence émotionnelle est un ensemble de compétences. Certaines sont innées, la plupart peuvent être acquises et développées.

Ça, déjà, c’est rassurant !

Chaque jour, vous êtes émotionnellement intelligents sans le savoir.

Lorsque vous communiquez avec des amis, des partenaires amoureux, avec vos enfants et bien sûr dans le cadre professionnel. Et que tout se passe bien !

Malheureusement, les personnes hypersensibles n’ayant pas encore atteint leur équilibre émotionnel peuvent souffrir de certaines caractéristiques de personnalité.

Je vais en évoquer quelques-unes et je pense que vous vous reconnaîtrez, au moins en partie :

  • disposer d’une estime de soi faible ou trop instable,
  • ressentir souvent de l’anxiété, 
  • craindre le conflit, 
  • être très susceptible, 
  • donc mal accepter la critique. 
  • donc se mettre parfois très en colère,
  • puis avoir facilement honte, 
  • et enfin se sentir coupable 😉

Voilà pour les caractéristiques les plus répandues. J’en ai souffert tout comme vous et il peut m’arriver d’en souffrir encore parfois, quand je n’ai pas respecté mes besoins… 

En contrepartie, l’hypersensibilité amplifie certaines des qualités que nous possédons, telles que :

  • l’intégrité,
  • le sens de la justice, 
  • l’authenticité, 
  • la joie de vivre,
  • la capacité à s’émerveiller, 
  • l’intuition, 
  • l’empathie, 
  • la créativité, 
  • l’originalité, 
  • la délicatesse,
  • ou la bienveillance.

On va voir en quoi ces faiblesses et ces forces peuvent être harmonisées en développant son intelligence émotionnelle.

Hypersensibilité et QI : pourquoi l’intelligence émotionnelle est plus importante que le quotient intellectuel 

L’amalgame entre les « hauts potentiels » et les hypersensibles

L’hypersensibilité concernerait la majorité des surdoués. Mais on peut être hypersensible et pas concerné(e) par la douance.  Je ne le suis pas personnellement. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que je n’en parle pas sur mon blog.

Mais j’ai remarqué que certaines personnes font un amalgame entre les deux. 

Ce qui peut les laisser penser que s’ils sont hypersensibles, ils ont forcément une intelligence cognitive supérieure à la moyenne.

Ce n’est pas le cas.

Cependant, il n’y a aucune raison de s’en apitoyer. Car avoir un quotient intellectuel supérieur à la moyenne ne garantit aucunement le bonheur. 

Au contraire, les personnes ayant des compétences émotionnelles bien développées sont plus susceptibles d’être satisfaites et efficaces dans leur vie.

L’intelligence émotionnelle permet de mieux gérer les situations dans lesquelles les enjeux sont élevés, les émotions fortes et les opinions différentes des vôtres.

C’est la conclusion que Daniel Goleman 1 tire dans son livre « L’Intelligence émotionnelle 2 ». Il y démontre que les raisons de la réussite professionnelle ne sont pas liées au quotient intellectuel, aux diplômes ou à l’expertise technique. 

Mais bien aux aptitudes émotionnelles.

Émotion versus raison : je ressens donc je suis

N’en déplaise à Descartes 2, les émotions sont indispensables à la validité de nos raisonnements. 

Nous passons 90 % de nos journées à ressentir des émotions. Elles ont un impact direct sur notre bien-être, notre santé psychologique, physique et nos relations avec les autres.

Mais les émotions et la raison ne s’opposent pas. Sans les émotions, nos raisonnements sont faussés. Nous pouvons prendre de mauvaises décisions, même sur des problématiques simples.

C’est ce qu’Antonio Damasio3 explique dans sa « Théorie des marqueurs somatiques ».

Il démontre qu’une lésion cérébrale nous privant de nos émotions compromet nos décisions. 

Ce qu’il appelle les marqueurs somatiques sont des traces biologiques de nos expériences passées. C’est grâce à eux que notre pouvoir de décisions se structure, à partir des émotions, depuis l’enfance.

Des associations se forment entre plusieurs souvenirs ayant généré certaines émotions. 

Ces souvenirs émotionnels restent attachés à des situations précises et classés dans un coin de notre inconscient. 

Lorsque nous vivons dans le présent des situations similaires, ces marqueurs somatiques nous orientent vers les choix qui, dans le passé, ont été profitables pour nous.

Ces empreintes biologiques fonctionnent comme des signaux, que nous sommes libres d’ignorer ou de suivre, mais qui facilitent, accélèrent et fiabilisent nos décisions.

Le revers de la médaille, car il y en a toujours un, c’est que des marqueurs somatiques se fixent également sur les souvenirs traumatiques. Ils jouent leur rôle d’alerte lorsque nous vivons des situations que notre inconscient considère comme analogues aux expériences douloureuses du passé.

C’est pourquoi, il est nécessaire de faire un nettoyage émotionnel, afin de se libérer de ces empreintes. L’écriture étant le moyen le plus simple et le plus accessible pour cela…

Pourquoi l’intelligence émotionnelle est importante pour les personnes hypersensibles

Pour les personnes très sensibles qui souffrent d’hyperstimulation, être à l’écoute et en paix avec leurs émotions est un défi.

Comme je le dis souvent, nous sommes des animaux sociaux et nous vivons dans un monde interdépendant. 

Il est impossible d’échapper à cette réalité sans en souffrir.

C’est pourquoi, plus nous sommes capables d’accueillir et de gérer les différences sociales, plus nous augmentons nos chances de vivre heureux et sereins. 

Nous vivons certaines difficultés dans nos relations aux autres, car nous avons fréquemment vécu des situations douloureuses d’incompréhension, voire de rejet. Donc, nous nous protégeons afin de ne plus souffrir. Et ce choix génère plus de mal que de bien.

Cependant, les personnes hypersensibles ont un avantage qui contrebalance cet inconvénient. C’est l’empathie, qui est plus développée chez nous, comme nous l’avons vu dans l’épisode sur les neurones miroirs.

Grâce à cette qualité, nous pouvons apporter beaucoup d’humanité et de sagesse dans une situation sociale. 

Nous pouvons être plus ouverts, plus tolérants à des valeurs et opinions différentes des nôtres. 

L’intelligence émotionnelle, c’est aussi être capable de prendre soin de soi. Cela signifie être en mesure d’identifier les personnes toxiques et s’en préserver.

L’intelligence émotionnelle est un sujet d’apprentissage important dont tout le monde peut bénéficier. Mais je suis convaincue que les personnes hypersensibles sont prédisposées pour briller dans ce domaine et avoir beaucoup à y gagner.

En quoi consiste l’intelligence émotionnelle ?

Nous avons vu pourquoi il est important pour les personnes hypersensibles de développer l’intelligence émotionnelle.

À présent, on va examiner plus en détails en quoi consiste cet ensemble de compétences.

Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle ?

Il s’agit d’un ensemble de compétences personnelles et sociales. Ce que je définis souvent comme les compétences intra et interpersonnelles.

Ces compétences nous permettent d’avoir une qualité de relation. Tant dans la relation à soi, que dans la relation aux autres. 

L’intelligence émotionnelle a pu naître aux yeux du grand public, dans les années 90, grâce au travail de Messieurs Damasio et Goleman. 

Les travaux sur les émotions avaient été négligés en raison de notre fixation sur le rationalisme et le quotient intellectuel.

Les émotions ont pourtant participé à notre survie depuis l’aube de l’humanité.  

La peur nous évite de prendre des risques inutiles, la colère nous aide à dépasser des difficultés. C’est une excellente chose qu’elles soient réhabilitées.

Selon Daniel Goleman, la partie émotionnelle de notre cerveau est à la base du développement de notre pensée. C’est elle qui explique nos succès et nos échecs. 

Contrairement au quotient intellectuel qui évoluerait peu, l’intelligence émotionnelle peut être développée tout au long de la vie. Plus la vie avance, plus on peut devenir capables d’accueillir nos émotions et impulsions, de nous motiver et d’affiner notre empathie et notre aisance sociale.

Ce n’est finalement rien d’autre que ce que l’on appelait jusque-là : la maturité 😉

Dans la mesure où nos émotions bloquent ou amplifient notre capacité de penser et de planifier, d’apprendre en vue d’atteindre un but lointain, de résoudre des problèmes, etc. Elles définissent les limites de notre aptitude à utiliser nos capacités mentales innées et décident donc de notre avenir. Et dans la mesure où nous sommes motivés par l’enthousiasme et le plaisir que nous procure ce que nous faisons – voire par un niveau optimal d’anxiété – les émotions nous mènent à la réussite. C’est en ce sens que l’intelligence émotionnelle est une aptitude maîtresse qui influe profondément sur toutes les autres en les stimulant ou en les inhibant.

Goleman, 1997: 109

Quelles sont les compétences en intelligence émotionnelle ?

Des chercheurs en psychologie ont déterminé plusieurs façons de regrouper les diverses compétences qui composent l’intelligence émotionnelle. Ces regroupements s’appellent des « modèles ».

J’ai choisi d’utiliser le modèle présenté par Daniel Goleman. Il propose un modèle assez large qui regroupe selon lui toutes les compétences qui facilitent la réussite personnelle et professionnelle. On y retrouve donc des compétences générales qui sont utiles au quotidien, mais aussi des compétences plus spécifiques au monde de l’entreprise.

Son modèle comprend deux grandes catégories : les compétences personnelles et les compétences sociales. Qui correspondent respectivement à ce que j’appelle les compétences intrapersonnelles et les compétences interpersonnelles. 

Au sein de chaque catégorie, il a créé des sous-groupes et sa classification globale comprend au total 25 compétences.

Les compétences personnelles ou intrapersonnelles

Elles déterminent la façon dont nous nous comportons.

La conscience de soi

C’est connaître ses propres états intérieurs, ses préférences, ses ressources et ses intuitions. 

Cela englobe :

  • La conscience de soi émotionnelle : savoir reconnaître ses émotions et leurs effets.
  • L’autoévaluation précise : connaître ses forces et ses limites.
  • La confiance en soi : être sûr(e) de sa valeur et de ses capacités.
La maîtrise de soi

C’est savoir gérer ses états intérieurs, ses impulsions, ses ressources.

Cela comprend :

  • Le contrôle de soi : gérer les émotions et les impulsions ;
  • La fiabilité : se montrer honnête et intègre en toute circonstance ;
  • La conscience professionnelle : s’acquitter de son travail de manière responsable ;
  • L’adaptabilité : faire preuve de souplesse devant les changements.
  • L’innovation : être à l’aise avec les approches, les idées et les informations nouvelles.
La motivation

Ce sont les tendances émotionnelles qui nous aident à atteindre nos buts. Goleman les divise en sous-groupes :

  • L’exigence de perfection : la volonté d’atteindre ou d’améliorer un niveau d’excellence. 
  • L’engagement : savoir adopter les objectifs du groupe ou de l’entreprise. 
  • L’initiative : être prêt à saisir les opportunités.
  • L’optimisme : poursuivre ses objectifs avec ténacité malgré obstacles et déconvenues.
  1. Les compétences sociales ou interpersonnelles

Elles concernent notre façon de gérer nos relations aux autres.

L’empathie

C’est la conscience des sentiments, des besoins et des soucis d’autrui.

Je complète ce que j’évoquais dans mon podcast précédent : les neurones miroirs. Les femmes sont prédisposées génétiquement à être plus empathique. Mais on ne peut en conclure que les femmes sont plus intelligentes émotionnellement que les hommes.

Chaque personne possède ses forces et faiblesses. Certains peuvent être très empathiques, mais peu apte à affronter leur anxiété. D’autres seront très conscientes des modifications de l’humeur d’autrui, mais moins aptes aux rapports sociaux.

L’empathie, c’est donc :

  • La compréhension des autres : capter leurs sentiments et leurs points de vue et éprouver un réel intérêt pour leurs soucis.
  • La passion du service : anticiper, reconnaître et satisfaire les besoins des clients.
  • L’enrichissement des autres : sentir les besoins et les carences des autres et stimuler leurs capacités.
  • L’exploitation de la diversité : savoir concilier les sensibilités différentes pour mieux saisir les opportunités.
  • Le sens politique : savoir déchiffrer les flux émotionnels sous-jacents d’un groupe et ses relations de pouvoir.
Les aptitudes sociales

Elles permettent de provoquer des réponses favorables chez les autres.

  • L’ascendant : savoir employer la tactique efficace pour persuader.
  • La communication : envoyer des messages clairs et convaincants.
  • La direction : inspirer et guider les groupes et les gens.
  • Cristalliser les changements : savoir initier ou gérer des changements.
  • Le sens de la médiation : savoir négocier et résoudre les conflits.
  • Nouer des liens : savoir cultiver des relations utiles.
  • Le sens de la collaboration : travailler avec les autres à des objectifs communs.
  • Mobiliser une équipe : créer une synergie de groupe au service d’objectifs communs.

Comment développer son intelligence émotionnelle ?

Comme vous l’avez compris, l’amélioration de votre intelligence émotionnelle peut avoir d’énormes avantages pour améliorer votre vie, tant privée que professionnelle. 

Il n’est certainement pas possible de développer les 25 compétences décrites dans le modèle psychologique de Goleman.

Mais pour améliorer votre relation à vous-même et aux autres, il suffit de développer certaines compétences dans chacun des groupes évoqués plus hauts.

J’en ai choisi quelques-unes qui me semblent une bonne base de départ. 

Conscience de soi émotionnelle

C’est la première compétence à mon avis. Car quelqu’un qui ne reconnaît pas ses émotions et leurs effets, ne peut pas être conscient de ses besoins. Il ne peut donc ni les respecter pour lui-même et encore moins les exprimer pour les faire respecter par d’autres. Cette compétence fait partie de la connaissance de soi.

Chaque fois que vous vous sentez tendu ou émotif, au lieu de réagir sur le coup de l’émotion, essayez de vous poser au calme durant 10 minutes si les circonstances le permettent.

Recherchez pourquoi vous ressentez cette émotion particulière à ce moment particulier.

Demandez-vous : 

  • Quelle est l’émotion précise que je ressens en ce moment ?
  • Où est-ce que je la ressens physiquement dans mon corps ?
  • Quelle est la pensée qui a provoqué cette émotion ?

En vous posant ces questions, vous apprenez à mieux connaître vos déclencheurs et les émotions qui en découlent. 

Vous décidez comment vous voulez réagir, ce qui vous apporte un plus grand sentiment de contrôle.

Les outils qui peuvent vous aider sont l’écriture introspective et la médiation de pleine conscience.

L’affirmation de soi

L’affirmation de soi peut être difficile pour les personnes hypersensibles, notamment les introvertis. Parce que nous avons souvent été écrasés par une société qui n’écoute pas les discrets et privilégie un mode de communication différent. Des personnes qui s’imposent en parlant plus fort que les autres, à la limite de l’agressivité.

Nous nous sommes efforcés de rentrer dans ce moule pour nous faire accepter alors que nous devrions rester nous-mêmes.

La clé est bien sûr de développer avant tout son estime de soi et d’apaiser son anxiété sociale qui sont les principaux obstacles à l’affirmation de soi. Ma formation Sérénité en société peut vous y aider.

Vous devez accepter qui vous êtes vraiment afin de développer une  confiance tranquille. Ce que j’appelle : la puissance intérieure.

L’affirmation de soi n’a rien à voir avec l’agressivité.

Une personne affirmée s’exprime avec fermeté, mais douceur, sans mettre les autres sur la défensive.


L’empathie

L’empathie est la capacité d’être conscient et de comprendre les états émotionnels des autres. 

En tant que personnes très sensibles, nous avons un gros avantage en matière d’empathie. Alors, autant développer cette force naturelle.

Les personnes empathiques se soucient des autres et leur manifestent de l’intérêt. Elles sont capables de mettre en mots leur compréhension de la perspective de l’autre personne sur le monde, sans jugement. Même lorsqu’elles ne sont pas d’accord avec elle, ou trouvent cette perspective ridicule. 

Pour améliorer cette compétence, il faut comprendre que l’empathie ne signifie pas « être gentil » avec les autres. C’est simplement une compétence qui vous permet de voir et d’expérimenter le monde du point de vue d’une autre personne.

Donc l’empathie ne signifie pas non plus porter le poids des problèmes des autres sur vos épaules.

Je crois que ce sont deux distinctions que beaucoup de personnes hypersensibles n’ont pas à l’esprit. Les points d’amélioration se situent sur ces limites, à mon sens.

Les relations interpersonnelles

Les personnes très sensibles ont souvent des difficultés avec leurs relations aux autres. Notamment parce que la société ne valorise pas la sensibilité. En tant qu’hypersensibles, nous sommes amenés à nous sentir différents et incompris dans de nombreux contextes, surtout professionnel.

Je suis tout à fait convaincue qu’une personne hypersensible qui a développé sa connaissance de soi et son estime de soi est tout à fait apte à faire des choix pertinents en matière de relation sociale.

En ne se basant plus sur les diktats imposés par la société, mais en respectant simplement ses besoins.

Il suffit d’avoir envie de créer et de maintenir des relations mutuellement satisfaisantes avec des personnes que nous apprécions et qui nous apprécient.

La satisfaction mutuelle comprend des échanges sociaux qui sont gratifiants et agréables. Ces échanges doivent comprendre des concessions mutuelles, car nous sommes tous différents. 

Cette composante de l’intelligence émotionnelle n’est pas seulement associée au désir de cultiver des relations amicales avec les autres. Mais aussi à la capacité d’avoir (ou de développer) des attentes positives concernant les interactions sociales…

J’espère que ce long article vous aura intéressé(e) et aidé(e), si c’est le cas, merci de le partager sur les réseaux sociaux, cela m’aide à faire connaître mon travail.
Suite à un sondage que j’ai fait il y a quelque temps auprès de mes abonnés, je prépare actuellement une formation en communication « douce », qui vous permettra de développer quelques-unes des compétences personnelles et sociales évoquées ici.

  1. Docteur en psychologie, enseignant à Harvard, journaliste au New York Times.[]
  2. René Descartes, mathématicien, physicien et philosophe français. Considéré comme l’un des fondateurs de la philosophie moderne. Il reste célèbre pour l’expression tirée de son Discours de la méthode : « Je pense, donc je suis ». Descartes avait fait du sujet pensant (« Je suis, j’existe, toutes les fois que je pense ») le fondement de la certitude objective, il en avait fait la base de la possibilité de connaître le monde. 

    Source : Wikipédia : les passions de l’âme (le terme « passions » étant approximativement le synonyme des « émotions » d’aujourd’hui.[]

  3. António Rosa Damásio, né le 25 février 1944 à Lisbonne (Portugal), est médecin, professeur de neurologie, neurosciences et psychologie.[]