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La connaissance de soi

Je dis souvent que la base du développement personnel est la connaissance de soi. En allant à la découverte de soi, on apprend :

  • À analyser nos réactions,
  • À disséquer notre fonctionnement,
  • À comprendre nos besoins fondamentaux.

Une personne qui n’effectue pas cette réflexion, ne peut pas reconnaître ses émotions.

Si elle ne sait pas reconnaître ses émotions, elle ne sait pas mettre des mots sur ses besoins.

En étant incapable de comprendre ses propres besoins, elle ne peut pas en faire part aux autres.

La connaissance de soi est comme les fondations d’une maison. Mais l’estime de soi est le sol dans lequel ces fondations reposent. Sans estime de soi, votre croissance personnelle ne peut se construire.

Car une personne dont l’estime de soi est défaillante, fera passer ses propres besoins après ceux des autres.

Ces deux compétences sont donc essentielles pour votre développement personnel.

Si besoin, je vous laisse vous référer à l’épisode sur l’estime de soi.

Quelques pistes pour mieux se connaître…

L’introspection

La découverte de soi passe par l’introspection.

Vous pouvez réfléchir aux situations que vous auriez mal vécues. Surtout si elles se sont reproduites fréquemment.

  • Dans quel contexte se sont-elles passées ? Amical, amoureux, professionnel ?
  • Avec qui ? Des inconnus, de la famille, des amis, des personnes avec lesquelles vous avez un rapport hiérarchique ?
  • Est-ce que cela a eu des conséquences négatives dans votre vie ?

Par exemple, j’avais une amie qui se faisait harceler moralement dans presque toutes les entreprises dans lesquelles elle travaillait. On aurait dit que le monde entier lui en voulait. Sa chef était incompétente et profitait d’elle ou ses collègues la rejetaient ou se moquaient d’elle.

Au début, je compatissais. Et puis j’ai compris que le problème pouvait venir de son propre comportement.

Parce que des situations similaires m’étaient arrivées en entreprise lorsque j’étais plus jeune…

Mais mon amie ne s’est pas remise en question. Elle pensait dur comme fer que le problème venait des autres. Alors, elle a durci son comportement. Elle est devenue aigrie. Dans un état d’insatisfaction permanent. Elle a fait une dépression. Puis, elle a cherché une autre voie professionnelle. Mais n’est pas allée au bout de sa démarche. Elle a fini par reprendre son travail habituel, dans le même type d’activité, ou les mêmes événements se sont reproduits en boucle.

Peut-être qu’elle est toujours dans cet engrenage infernal. J’ai rompu le contact depuis, pour d’autres raisons…

Bien sûr, le monde de l’entreprise n’est pas rose. Des personnes toxiques et des manipulateurs peuvent y exercer leur vilaine emprise.

J’ai moi-même vécu cette situation. Je vous l’expliquais dans mon témoignage sur le burnout.

PublicDomainPictures / Pixabay

La responsabilité individuelle, encore !

Ce travail de réflexion permet donc de débusquer les automatismes que j’évoquais dès le 1er épisode. Ces mécanismes développés dans le passé pour nous protéger. Mais qui sont devenus néfastes avec le temps.

Sans cette introspection, on ne prend pas conscience de ces automatismes. Et on ne les corrige pas.

Lorsque c’est le cas, il est impossible d’avoir des relations sociales sereines. C’est une bataille sans cesse renouvelée contre les autres. Ou une vie d’évitement et de solitude subie.

C’est un peu comme être happé dans un tourbillon dont on ne peut pas sortir. On reproduit les mêmes erreurs semaine après semaine, année après année.

On tente d’échapper aux situations conflictuelles en changeant de travail ou de partenaire amoureux.

Mais ces automatismes font partie de nous. Pour y échapper, il faut reprogrammer notre cerveau. C’est le seul moyen efficace.

Les croyances

Les mécanismes d’autoprotection peuvent avoir été mis en place à la suite d’expériences traumatisantes. Ou ils peuvent prendre la forme de croyances négatives.

Par exemple, suite aux maltraitances que j’ai subies enfant, j’ai développé la croyance « Sois forte ». Elle consiste à penser que vous devez vous montrer dur(e) sinon on vous fera du mal. Cela engendre des comportements inadaptés tels que l’agressivité. Ce que j’appelle « l’attaque préventive ». En gros, c’est un peu montrer les crocs comme le molosse derrière son portail. Ce qui est contre-productif pour un être humain. Sauf s’il vit en marge de la société.

Autant vous dire qu’avec cette croyance limitante, la vie n’est pas de tout repos 😉 Heureusement, elle est très loin derrière moi aujourd’hui.

Les « croyances » en psychologie, ce sont donc les pensées toutes faites. Elles sont considérées comme la vérité absolue. Et jamais remises en question.

Souvent, elles sont transmises par l’éducation, par le milieu familial. Ou encore inculquées par notre société, notre culture.

Un exemple de croyance limitante : l’argent « sale »

Par exemple, en France, nous avons des croyances négatives très ancrées concernant l’argent. « L’argent est sale, l’argent ne fait pas le bonheur, les riches sont tous des pourris… ». Pourtant, le nombre de joueurs au Loto démontre l’intérêt que nous avons pour l’argent.

Intérêt justifié, car comment peut-on prendre soin de sa croissance personnelle lorsque l’on doit rogner sur le budget alimentaire ?! On sait depuis Abraham Maslow[1] que la satisfaction des besoins primaires passe avant les besoins d’estime et d’appartenance. La survie en dépend.

Malgré tout, aimer gagner de l’argent, c’est impolitiquement correct. Contrairement aux États-Unis où les gens sont décomplexés sur le sujet. Au point même qu’ils ne parlent que de ça 😉

Le résultat, c’est que bon nombre de Français s’enfoncent dans des processus inconscients. Soit ils vont faire en sorte de ne pas gagner d’argent. Soit, ils vont flamber le peu qu’ils ont.

Simplement, pour se conformer au modèle social dont ils ont hérité. Ne pas devenir riche, sinon on devient mauvais.

Pourtant, si on creuse le sujet deux minutes, on constate que cette soi-disant vérité est absurde.

Il y a des personnes généreuses chez les riches comme chez les pauvres.

Un couteau peut être utilisé pour couper du bon pain frais. Mais il peut aussi être employé pour blesser quelqu’un.

Pour autant, est-ce que l’on considère que le couteau est mauvais ? Non, ce serait ridicule. Le couteau n’est qu’un outil. Il est neutre. Pour l’argent, c’est pareil.

Dans le milieu du blogging que je commence à connaître un peu, les personnes qui vivent très bien de leur business sont aussi des personnes très développées au niveau personnel.

Ce sont souvent aussi des personnes qui ont une hygiène de vie bien réglée. Qui font attention à leur alimentation, à leur sommeil, à leur bien-être, qui font du sport.

Parce que pour avoir un business gagnant, un état d’esprit positif et ouvert est primordial.

La réussite sur la durée, quel que soit le domaine, nécessite un haut niveau de développement personnel.

nattanan23 / Pixabay

Reprogrammer son cerveau

Les croyances négatives sont des œillères à arracher et jeter loin de vous. Elle vous empêche de voir la réalité du monde.

La bonne nouvelle, c’est que votre cerveau est comme un ordinateur. Il peut être reconfiguré. De la même façon que vous téléchargez une mise à jour pour un programme.

D’abord, il faut détecter les croyances limitantes. Ensuite, il faut les remplacer par des croyances neutres ou positives. Des nouvelles pensées qui nous font progresser…

Et ça fonctionne avec tout, pas seulement avec l’argent !

Nous aurons l’occasion de parler de nouveau des croyances. Car la plupart des personnes en ont, sans le savoir. Et elles empêchent réellement d’avancer dans la vie.

Enfin, je profite de mon temps de parole pour transmettre un message à l’une de mes auditrices. Telma, j’ai été très occupée ces derniers jours. Je n’ai donc pas répondu à votre email. Mais votre témoignage m’a beaucoup touchée. Je vous remercie pour votre confiance. Vous pouvez être fière de ce que vous avez accompli ! Et je vous suis reconnaissante de m’aider à faire connaître ce podcast. À bientôt Telma !

Voilà, il est à présent temps de se quitter. Mais puisque j’ai décidé d’être avec vous plus souvent, je vous dis à la semaine prochaine !

D’ici-là, pensez à prendre soin de vous.

À mercredi !

[1] Je fais référence à la pyramide des besoins de Maslow.